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la sagesse innée du corps et l'expérience du "lâcher-prise" (katsugen undo)
1 avril 2014

Le SOMMAIRE du hasard (suivi de "Avertissement")

 

 Bonjour!

   Voici 21 chroniques d’un illustre inconnu qui s’articulent autour de l’intelligence spontanée du corps, de l'expérience du "lâcher-prise" et de l'harmonie naturelle de l'organisme (qui ne sont que des expressions un peu alambiquées pour désigner l'étonnante sagesse spontanée du Vivant –autre expression alambiquée qui ne fait que désigner elle-même la  Nature, c’est à direle mouvement du Tout : la dynamique, la force ou  le cours des choses, ou encore –lorsqu’on en a le sens du raccourci- « Cela »). Je dis "s’articulent autour" parce que justement j'ai rarement le sens du raccourci et que je m’autorise tous les détours : ce n'est pas parce qu'on parle de choses très très sérieuses à nos yeux qu’on n’a pas le droit de s'amuser.  

   Ce sommaire a pour seul but de vous encourager à naviguer d’une chronique à l’autre comme bon vous semble, au gré de ce que les titres vous inspirent –s’ils vous inspirent… Vous pouvez bien sûr vous fier à l’ordre d’apparition, de haut en bas, mais sachez quand même que le « choix » de cet « ordre » a été laissé au hasard (explication dans « l'avertissement qui change tout » en dessous ce sommaire). 

 

SOMMAIRE (en cliquant sur le titre vous allez directement à l'article)

1.   Plaidoyer pour la "santé automatique"!

2.   La "pratique du katsugen undo" expliqué à un enfant de 10 ans (une approche pédagogique)

3.   La consistance de mon corps : l’histoire d’un grumeau dans l’univers

4.   L'Absurdité de ma démarche (ou la vertigineuse question du "point de vue" et du "sens de la vie") 

11  Le devoir d’ « être tel qu’on est », d’ « être soi-même », je m’en suis fait des mitaines...  

     Le katsugen undo n’appartient à rien ni personne (résumé très concis de ma critique de l'approche d'Itsuo Tsuda et Haruchika Noguchi)

 

 

AVERTISSEMENT (qui change tout)

Tout les textes sont antidatés.

    A noter que exceptions faites de ce sommaire et des chroniques "bis" que j’ai placées sciemment, tous les textes ont été jetés à leur place au hasard ! Même l’intro que vous avez peut-être lu avant d’échouer ici, ainsi que le dernier texte qui ressemble -a posteriori- comme deux gouttes d’eau à une conclusion ont reçu le même sort… Hormis ces deux pures coïncidences (doute qui veut !), j’ai respecté scrupuleusement la « logique du hasard » qui se fout manifestement comme d’une guigne d’une chose telle que « ma logique » (mon « épitaphe » par exemple se retrouve en huitième position...) !

   Histoire de casser cette vieille habitude étrange qui consiste à organiser, ordonner sa pensée -à essayer de faire passer sa manière de penser comme étant « logique, raisonnable et rationnelle »-, j’ai laissé le soin au hasard de décider de l’ordre d’apparition de ces textes en procédant à un tirage au sort rigoureusement fantaisiste. Cet « ordre » est donc rigoureusement fantaisiste (ou « aléatoire » comme on dit dans le milieu des gens qui prennent leur fantaisie très au sérieux).

   De ce fait vous ne trouverez ici aucune progression dans « l’ordre » des chroniques vers une soi-disant Vérité de l’auteur : chaque texte étant censé être un peu plus vrai que le précédent, chaque ligne étant une avancée de plus vers  l’éclatant  point de vue fondamentale,  vers l’implacable logique, vers la cohérence profonde et véritable du noircisseur de pages qu’on appelle « l’écrivain »… Non, rien de tel ici.

   Ne cherchez pas. Vous ne trouverez rien de tel que  ma Vérité, ma Raison, mon Point de Vue, ma Logique ou encore ma Cohérence. Vous tomberez uniquement sur des points de vues fluctuants, des cohérences éphémères, des raisons subjectives, des logiques temporaires, bref, vous allez vous trouver nez-à-nez avec mes vérités mensongères qui ne sont rien d'autre que mes certitudes incertaines –voire douteuses.

   Ici tout est vrai et tout est faux en même temps… Comme j’ai écrit chaque ligne avec l’intime conviction  de dire la vérité –ma vérité de l’instant-, chaque texte est vrai par rapport à lui-même. Mais pas plus vrai que ne l’est le texte précédent ou le suivant par rapport à lui-même. Je ne reconnais de vérité ou de cohérence qu’à celles de l’instant. Comme chaque instant est vrai par lui-même et pour lui-même, chaque pensée est juste par elle-même et pour elle-même.

   En dehors du moment précis où j’ai écrit une de ces chroniques, en dehors du contexte et de l’état précis dans lequel j’étais dans ces instants d’écriture, ce texte est « faux ». Ou plutôt, pour être plus exact, il est déplacé, comme à côté de la plaque ; pour la simple raison que ma pensée est passée à autre chose – à d’autres "vérités vraies" par rapport aux instants d’où elles sont pensées. Autrement dit, à peine une chose est « dite » ou « pensée » qu’elle est aussitôt désuète : parce qu’il en est une autre qui s’en vient et chasse l’autre –sans hiérarchie de valeur mais uniquement viable et valable dans l’instant qui l’a vu naître.

   C’est pour cela que quand il me vient l’idée bizarre de me relire, depuis mon point de vue et mon état présents –c’est-à-dire depuis ma vérité de l’instant- le texte que je relis me semble immanquablement être celui d’un étranger, le fait d’un autre. Peu importe ce que j’en pense (que ce ne sont que des blablateries indigestes ou des révélations saisissantes, que ce  ne sont que des tissus de carabistouilles ou des vérités vraies)  je n’arrive jamais à me départir de cette sensation que c’est un autre que moi qui a écrit ces lignes folles.

   C’est pourquoi l’anonymat me sied à ravir et que cette histoire de « droits d’auteur » me semble être une farce !

 

    Qui est l’auteur de ces lignes d’ailleurs ? Ou plutôt, qui est l’auteur du sens de ces lignes (1)? Voilà une heureuse question. Car s’il est évident que c’est cette chose que j’appelle « moi » qui a déposé ces signes noirs -ces « écrits »-  ici, qui est-ce qui donne sens à ces lignes si ce n’est vous le lecteur ?

   Est-ce que vous leur donnez mon sens à ces lignes ? Bien sûr que non, puisque vous n’êtes pas moi : vous êtes vous ! (au cas où vous ne le sachiez pas :). Et c’est votre sens que vous allez donner à ces lignes, nullement le mien. En lisant, c'est vous qui écrivez le sens de ces lignes.

       Présentement c’est l’attention que vous portez à ces traces noires sur cet écran qui leur donne vie et sens –votre sens. Et en dehors de ce sens, elles n’ont aucun sens !

   Bonne sens !… euh, non… Bonne chance !

 

(1) Je vous recommande si ça vous intéresse la lecture d’une courte remarque de Ernst Von Glasersfeld à ce sujet, disponible ici : https://books.google.fr/books?isbn=2760517829 (remarque 2.1, page 304), ou si vous tapez "C'est une illusion de penser qu'il y a de la connaissance dans les manuels scolaires et dans les documents." dans Google vous allez tombez directement sur le passage en question.

 La logique est dans l’œil de celui qui regarde. C'est « le tranchant de l’œil » comme dit joliment Jean-Marc…

                              

 

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