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la sagesse innée du corps et l'expérience du "lâcher-prise" (katsugen undo)
1 juin 2000

Ma profession de foi (tout ce dont il faut se méfier)

   

Ce texte pourrait aussi s’appeler mon credo, ma vision des choses, mon projet, ma science-fiction, mon utopie personnelle, ma compréhension du katsugen undo, mon système de prédiction, le fil de mes pensées, etc… Bref, c’est tout ce dont il faut se méfier !

                                                     

 OK (mais qu’est-ce que tu veux que je te dise ?!) 

Tout ce que tu penses est vrai

Que tu estimes avoir tort ou raison, tu as raison. C’est indiscutable

Tout ce que tu sens est réel

Il ne peut en être autrement

 

Tu es la première et la dernière vérité

Tu es la seule et l’unique réalité

 

La vérité est l'invention d'un menteur. La réalité est la création d'un rêveur.

Le rêveur-menteur à la consistance d'un courant d'air, d'une ombre, aussi subtil que l'espace.

Tout est conscience. L'unvivers est le corps de la conscience.

Ton corps est conscience. Ton corps est l'univers. L'unviers a la consistance de ton corps. Plus la consistace de ton corps est grossière, plus vivre est insupportable; plus elle est subtile, plus la vie est simple et facile.

L'exprérience du lâcher-prise permet au corps de retourner vers son inconsistance originelle et en même temps de retrouver la fraîcheur et la force de sa spontanéité. C'est pourquoi on peut dire que l'action de l'exprérience du lâcher-prise est la dilution et l'automatisation de l'être, du corps-conscience. "On peut dire" veut dire ne pas prendre cette définition au sérieux, ne pas s'y attarder.Ne pas s'accrocher à ce sens, ce n'est qu'une façon de dire. S'accrocher au sens de cette action reveint à nuire au sens de cette action. Laisser-faire, suivre le mouvement, se laisser porter, ne rien faire. Seule compte l'expérience du katsugen undo, pas ce qu'on en dit.

L'être, le corps, l'ego, la conscience-d'être, la pensée, l'intellect, le mental, le sens du "je", la présence, etc, tout cela est un. Je suis, je vis, je sens, je pense, je veux, je connais, je sais, etc, tout cela est synonyme. Ne pas s'égarer dans les  distinctions, dans les dissections de cadavres. Ce qui est est. Cela est. Un et multiple à la fois.

Toute conscience est l'expérience de la conscience faisant l'expérience d'elle-même; toute expérience est l'expérience de soi faisant l'expérience de "quelque chose". En dehors de l'expérience de soi il n'y a rien.

Il n' y a pas de conscience sans objet ni d'objet sans conscience. L'observateur est l'observé. Je suis seul. Tu es seul. La nature de la conscience est reflexive, duelle. Pour la conscience tout est deux. Il n'y a rien de pire que la conscience. Tant qu'il y a présence il ya dualité.

Quid du corps sans la conscience? "Qui" sans la conscience peu dire que ce soit? qu'il y a une chose telle qu'un "corps" ou qu'il n'y en a pas? Sans conscience il n'y a rien, et ce "rien" est dejà trop.

      Il n'y a pas de réponse à cette question. Car quand la réponse s'impose, la question disparaît, en emportant le questionneur avec elle...

     L'avant-d'être est inconnaissable. Inexpérimentable: hors de l'expérience... Donc, pourquoi s'en soucier!! Rien de moins intéressant qu'un truc dont on ne peut faire l'expérience! Ne cherche pas à vivre, vis! Le "comment vivre" est une connerie...

Il n'y a pas de vérité avant-dernière

Advient que peut!

 

   La pierre d'achoppement:  la phrase qui vient chambouler tout ce que je viens d’écrire, qui vient réduire à néant la validité de ce blog :

« Il n’y a pas de vérité avant-dernière » (phrase qui m’est venu en rêve ; à qui dois-je reverser les droits d’auteur…) Autrement dit : il n’y a pas de certitude absolue tant qu’on n’est pas absolument sûr, tant qu’on ne vit pas dans un état d’absolue certitude.

   Et je ne suis pas « absolument sûr » de tout ce que je viens d’écrire. Ce qui relèguent tous mes écrits sans exception à l’étalage pur et simple de croyances –c’est-à-dire de certitudes incertaines ou plutôt de certitudes douteuses.

   Aussi logiques ou implacables mes vérités puissent-elles paraître (à moi ou lecteur naïf), elles ne sont absolument pas sûres. Simplement parce que je ne vis pas dans un état de certitude absolue.

   Tant que je ne suis pas absolument pas sûr, rien n’est sûr. Surtout pas « moi ».

 « Ma prison mentale » est  synonyme de « la consistance de mon corps ». J’ai la consistance de ma pensée. La consistance de mes illusions. Plus je crois, plus je suis. Je suis le corps de mes croyances. Mon corps est croyance.

   Ma réalité tient à un fil. Le fil de mes pensées qui est le fil de mon passé. Le lien entre mes pensées déconnectées. Le fil qui relie mes points de vues les uns aux autres en leur donnant l’illusion d’unité et de continuité : « mon point de vue ». Ma pensée. Ma consistance.

   Et si je perds le fil de mes pensées ?.. Ou mieux, et si le fil se casse ? La question reste en suspens.

       

 

 

 

 

(tout le reste n’est que babillages stériles d’enfants joueurs)

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